Comment sortir de la déprime automnale ?

 

Envie de rester au lit, regarder des séries avec un bon chocolat chaud ? L’automne est bel et bien arrivé et les journées raccourcies ont tendance à nous carencer en mélatonine, l’hormone du sommeil. Cette hormone est inhibée en présence de lumière et stimulée lorsqu’il fait sombre. S’exposer dès que possible à la lumière naturelle est donc la clé pour chasser l’éventuelle dépression saisonnière.

Ce n’est pas toujours évident dans nos vies contemporaines, c’est pourquoi j’ai eu envie de vous parler de la psychologie positive. Cette branche de la psychologie a été fondée en 1998 aux Etats-Unis, après que Martin Seligman et Mihály Csikszentmihalyi se soient rendus compte que 90% des études scientifiques publiées en psychologie portaient sur les maladies mentales, la dépression ou l’anxiété.

Éliminer la tristesse ou les angoisses n’assure pourtant pas automatiquement la joie ou le bonheur. Au lieu de s’intéresser aux sources psychopathologiques, ce groupe de chercheurs a donc identifié les attitudes et les comportements qu’adoptent les personnes qui sont plus résilientes et surmontent mieux que d’autres les difficultés de la vie. L’objectif de ces études est de pouvoir ensuite appliquer ces conduites chez d’autres individus pour qu’ils puissent à leur tour se sentir plus épanouis et accomplis, au niveau personnel, interpersonnel et social.

Attention, la psychologie positive n’est pas la « pensée positive », il ne s’agit pas de positiver lorsqu’on est confronté à des souffrances. La psychologie positive est un ensemble de recherches et d’expériences scientifiques qui renforcent les émotions agréables telles que la joie, la fierté ou la sérénité.

 

Je ne veux pas vous encombrer, alors je vous propose un seul exercice :

Achetez-vous un petit carnet qui vous plait, que vous trouvez beau et au moins une fois par semaine notez-y des événements positifs que vous avez vécus et en quoi vous y avez contribué. Lisez-le de temps en temps pour vous faire du bien.

 

Cette expérience a été réalisée en 2003 par Emmons et McCullough. L’article scientifique est intitulé « Counting Blessings Versus Burdens : An Experimental Investigation of Gratitude and Subjective Well-Being in Daily Life » et a été publié dans le « Journal of Personality and Social Psychology ». Les résultats ont montré que le fait de prendre conscience de la gratitude avait des bénéfices émotionnels et interpersonnels. La satisfaction de la vie de ces individus a été considérablement améliorée, et cela au bout de six semaines – ce qui correspond également au temps pour qu’un antidépresseur fasse effet (!).

Convaincus ? Vous aussi tentez l’expérience et n’hésitez pas à me partager ce que vous avez ressenti. D’ailleurs, si vous souhaitez, vous pouvez aussi me partager le prochain thème que vous avez envie de lire dans cette newsletter, cela peut-être une difficulté que vous rencontrez au travail par exemple.

Merci Mon Coach

Elodie BANCELIN
Coach professionnel et consultant formateur
Certifiée ICPF & PSI 

 

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