Et si l’efficacité au travail commençait par prendre le temps ?

Slow management

Le temps de dire « bonjour », de s’intéresser à ses collègues, d’écouter et de partager des décisions d’entreprise. Le slow management : un management moins fast et plus productif, un oxymore de plus en plus discuté ces dernières années.

Ce nouveau phénomène appelé « slow management », un ensemble de pratiques managériales alternatives destinées à créer des environnements coopératifs, stables et durables privilégiant l’épanouissement humain (Wikipédia) permettrait donc d’être plus efficace au quotidien et de créer du lien entre la direction et les salariés.

Arriver le matin et passer une tête dans les différents bureaux de l’entreprise pour prendre la température, écouter les équipes et les solliciter sur les projets de l’entreprise ne prend pas nécessairement du temps et surtout permet de donner de l’intérêt au personnel et au métier de chacun.


Comment pratiquer le « slow management » ?

Le slow management demande de ne pas rester à son bureau et d’attendre que les équipes défilent pour régler les problématiques ou valider des projets. C’est avant tout aller à l’écoute de son équipe, véhiculer les valeurs de l’entreprise, d’y créer la cohésion et l’entraide. 

Face à la société actuelle qui nous demande d’en faire toujours plus, plus de croissance, plus vite, tous les jours, le slow management vient contredire ce fonctionnement et répondre à de nouvelles attentes : le respect de l’individu et sa revalorisation, le développement durable, les engagements éthiques et la responsabilité de l’entreprise.

Tout cela nécessite de prendre du temps et de ralentir certaines activités pour y remettre du sens, raconter des anecdotes et inspirer ses collaborateurs. Être un « manager formateur » qui enseignerait l’écoute, mais aussi un un état d’esprit.  Plus tourné sur l’humain pour changer de l’individualisme ; et prendre du recul et de la hauteur pour mieux aborder l’organisation du travail. En partageant les décisions de l’entreprise avec ses collaborateurs, le manager les implique et leur montre de la considération. Chacun trouve de la motivation et donne ainsi le meilleur de soi dans le développement de l’entreprise.

Dans cette époque où tout est digital, où tout va très vite, où tout le monde est là sans être là, la notion de sens est plus qu’importante. Un bon manager doit se montrer disponible, être présent et le faire savoir. Il doit rencontrer ses collaborateurs, approfondir les liens et ainsi permettre à chacun de donner du sens aux actions qu’ils mènent. Il doit être en quelque sorte le guide, le mentor, la personne qui inspire et qui nous pousse à faire de notre mieux et à aimer notre travail.

 

Les 4 points à retenir pour adopter le slow management :
  1. Etre à l’écoute des équipes : se déplacer, prendre connaissances des remontées des problèmes, optimiser les solutions, déceler et mettre en avant les compétences et talents de chacun.
  2. Ouvrir les échanges pour pousser à la prise de décision : développer la créativité, l’autonomie, l’affirmation et la confiance en soi des équipes. Donner du sens à son travail.
  3. Définir collectivement les valeurs de l’entreprise et les véhiculer : favoriser le management par le sens et pas uniquement par l’objectif, construire et faire évoluer l’identité et la culture de son équipe.
  4. Etre inspirant et inspiré : veiller à ce que les relations interpersonnelles soient saines, que l’apprentissage pour chacun soit possible, que votre bureau soit toujours accessible et faire de son mieux.

 

En résumé, un manager qui sait allier action et communication, et qui s’appuie du slow management a toutes les chances de créer des relations privilégiées, épanouissantes et productives pour l’entreprise.

Pour toutes ces raisons, prendre du temps montre que ce n’est pas en perdre. C’est faire du temps notre allié.

 

Rédigé par Elodie Bancelin.

 

 

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